2009-01-27

Constatations dans le métro

Autre différence dans ma deuxième session, nous avons des devoirs. Jusqu'à maintenant, ce sont de petits trucs. Par exemple, cette semaine, en plus d'un petit texte à lire, nous avons eu un petit exercice à remplir.

En gros, il y avait, en image, la journée d'un petit bonhomme et elle était décrite en Japonais en dessous mais les verbes étaient manquants. Il fallait les compléter. Le genre de trucs qu'on faisait en deuxième année mais en Japonais.

Depuis mercredi, je traine ça dans mes affaires et je lis le texte quand ça adonne dans le métro. Hier, en revenant du bureau, je me retrouve avec une place assise. Comme j'avais déjà fini de lire le texte, je sors le petit questionnaire ainsi qu'un stylo et je le remplis.

Je n'ai pas une griffe très impressionnante. Même en Français, mes lettres ne sont pas très belles. Mes Hiragana sont donc loin d'être parfaits. Je savais déjà qu'écrire dans un véhicule en mouvement n'est pas nécessairement la meilleure idée mais là j'ai constaté qu'écrire du Japonais dans ces conditions peut donner des résultats, disons, très peu impressionnants, surtout quand on est au stylo et qu'on ne peut pas effacer.

Mais au milieu de tout ça, j'ai quand même réalisé quelque chose qui, je crois, m'aidera à écrire plus clairement. De la même façon qu'en Français on peut faire certaines lettres de plusieurs façons, (Regardez le "G" de chacune des polices de votre ordinateur si vous ne voyez pas ce que je veux dire.) en japonais, certains kana peuvent varier.

En général, la différence vient surtout du fait qu'on soulève ou pas son crayon à un certain moment. Par exemple り (ri) est plus souvent vu sans le trait diagonal. Les deux traits verticaux sont alors séparés. Il arrive aussi que こ (ko) soit fait sans soulever le crayon et qu'il ressemble alors à un "Z"

Puis, il y a き (ki) et さ (sa). Dans leur cas, il arrive que la ligne diagonale en bas à gauche ne soit pas attachée au reste de la lettre. さ Ressemble alors à un petit "t" avec un accent grave en dessous. Plus ou moins…

J'ai pas mal toujours fait ces kana sans soulever le crayon à cet endroit, simplement parce que c'est comme ça que je l'ai appris, et j'ai toujours eu de la difficulté à faire ce morceau du symbole. Hier, dans le métro, c'était encore pire alors j'ai essayé de les faire séparés et j'ai réalisé que c'était pas mal plus clair. Je crois que je vais continuer à les faire comme ça.

Par contre, ça ne m'aidera pas pour ち (chi) qui, lui, est toujours fait sans soulever, à ce que j'ai vu du moins. Et puis il y a mes ね (ne) et み (mi) qui ont encore l'air de hiéroglyphes extraterrestres…

2009-01-23

La simplicité

Le deuxième cours est passé et mon enthousiasme grandit. La méthode est très différente mais je crois qu'elle m'ira très bien. J'avais peur au début que nous passions tout notre temps à écrire et pas assez de temps à écouter. Je suis incapable d'écouter ce qui se dit pendant que j'écris, peu importe la langue. C'est pourquoi j'ai toujours pris très peu de notes, préférant écouter toute la matière plutôt qu'en noter la moitié. J'écris aussi très lentement, peu importe la langue.

Mais, bien que nous n'ayons pas de cahier, des pages d'exercices ou de notes nous sont passés et bien que je note très peu de choses, j'ai de l'information écrite pour réviser.

J'ai aussi eu l'occasion de discuter avec plusieurs des nouveaux visages dans ce cours et je crois qu'on a un bon groupe et que ce sera intéressant. Un autre aspect qui est très différent du premier est qu'au lieu de faire répéter une nouvelle phrase à chaque élève un par un avec toute la classe qui écoute, le prof nous fait discuter deux par deux en faisant une rotation dans les duos. Non seulement c'est mieux pour ceux qui ne sont pas à l'aise à parler devant la classe, ça permet aussi de connaître plus vite les autres élèves.

J'en arrive maintenant au titre de cet article. Je ne veux pas parler de tout ce qu'on a vu dans le cours dès maintenant mais j'ai réalisé encore une fois que j'ai toujours tendance à me compliquer la vie plus qu'il ne faut en ce qui concerne le Japonais.

Ça me fait penser au fait que nous, francophones, avons tendance à mettre des "that" partout quand on parle Anglais. J'ai l'impression que je cherche souvent à mettre des équivalents de nos conjonctions, prépositions, pronoms relatifs et autres alors que ce n'est pas requis du tout en Japonais.

Il y a longtemps que je suis familier avec les particules から (kara, à patir de) et まで (made, jusqu'à). Je savais les utiliser pour dire "Je suis vais de tel endroit jusqu'à tel endroit.", "Je serai à tel endroit jusqu'à tel moment.", etc. Mais je n'aurais pas su dire, par exemple, "La banque est ouverte de deux heures à trois heures".

En fait, il me manquait surtout le verbe ou l'adjectif représentant l'état d'être ouvert. J'ai appris cette semaine que je n'en avais pas besoin. ぎんこう は にじ から さんじ まで です (Ginkou wa niji kara sanji made desu) traduit au mot donnerait à peu près: "La banque est de deux heures à trois heures". C'est tout! J'avais donc tous les éléments mais je croyais qu'il m'en fallait plus.

J'aime ça quand tout est plus simple que je le croyais.

2009-01-20

Fin de l'hibernation…

Bon, je sors tranquillement de la torpeur qui suit le temps de fêtes.

Je n'ai pas découvert énormément de nouvelles choses sur le Japonais pendant mes vacances mais je m'y remets doucement.

J'ai fini il y a quelques jours mon manga en Japonais. Je dirais bien que je suis content d'avoir fini de lire mon premier livre en Japonais mais ça serait un peu exagéré. Même avec mon dictionnaire, je n'aurais vraiment pas tout compris sans la copie française pour me valider.

J'ai donc recommencé à lire "Japanese Verbs at a Glance". La dernière section, sur les expressions, me semble d'ailleurs plus intéressante que la première fois que j'ai essayé de m'y attaquer.

Je crois quand même que je vais tenter de me trouver d'autres mangas de la même série car je trouve que c'est un bon exercice. Il va juste me rester à voir ce qui est le plus avantageux: payer un prix démesuré sur les sites américains ou les faire venir du Japon…

J'ai commencé ma deuxième session au CCCJM. Le cours s'annonce très différent du premier. Au lieu d'un anglophone qui nous apprend le Japonais en Français, ce sera une Japonaise qui nous l'apprendra en Anglais. De mon côté, ça ne devrait pas être un problème car c'est en anglais que j'ai pris mes bases de Japonais.

Mais au-delà de la langue d'enseignement, la méthode semble très différente. Le professeur utilise beaucoup le tableau pour y écrire des exemples alors que pendant le premier cours, presque toute la matière était donnée oralement.

Je suis aussi curieux de connaître le groupe. Environ la moitié des élèves sont des gens qui étaient avec moi dans le premier cours mais ça fait quand même beaucoup de nouveau monde.

Plus d'info après le deuxième cours…